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Vive l'Amour!

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 2.7/5

vos avis

15 critiques: 3.68/5

visiteurnote
Toxicguineapig 4.75
Titeuf@ 3.5
Secret Tears 1.5
Pikul 3
Oiggab 3.5
nisei 4
Maggielover 4.75
k-chan 4.25
Illitch Dillinger 3
Diana 3
David Federmann 4.25
Bastian Meiresonne 2.75
Bama Dillert 4.75
White Snake 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

troublant de vérité

Ce film est fascinant tant on ressent la solitude de nos 3 personnages noyés dans une masse impersonnelle de la nombreuse population taïwanaise. La manière de filmer est très particulière (pas beaucoup de dialogue) et on adhère tout à fait aux intentions du cinéaste : les relations humaines n’ont aucune importance ce qui rend les protagonistes très intéressants. En effet, un homosexuel qui regarde avec envie un homme libre qui ressens des besoins sexuels qu’il va assouvir avec une femme en manque d’affection. Cela donne lieu à des moments pathétiques où l’on voit successivement avec un certain humour noir (la scène du suicide) la frustration du garçon gay fasciné par son ami et surtout la peine de la pauvre femme qui se sent toujours aussi seule ! Nous avons presque l’impression d’assister à un « loft story » intelligent sur la vie urbaine… et je pense que tous les citadins adhéreront à la manière de filmer du cinéaste d’autant plus que cette œuvre leur permettra d’enrichir leur vision de la vie en ville et peut être même d’orienter leur attitude vers plus d’ouverture aux autres…Je pense en effet que si message il y a dans cette œuvre, c’est bien celui là ! ! !

28 mars 2003
par Oiggab


Tout.

J'avoue que j'ai pleuré à la fin de "A Matter of Life and Death", de Powell et Pressburger. J'avoue que j'ai pleuré à la fin de "A Star is Born", de Cukor. J'avoue avoir pleuré à la fin d'un nombre incommensurable de films - que voulez-vous : je suis une vraie madeleine. Mais pourquoi les fins ? Pourquoi le génie de tant de cinéastes se concentre-t-il sur une manière d'ouvrir, de fermer ou de suspendre un film ? Pourquoi la forme même de cette fin compte-t-elle tellement ? Pourquoi compte-t-elle finalement au point de déterminer l'entièreté de la forme du film lui-même ? Bien malin qui répondra. Sans doute faudrait-il développer toute une géographie ou une géométrie cinématographique afin d'enfin apprendre à voir la forme des films - la forme même du cinéma. Mais en attendant, la fin c'est le mystère. Et c'est peut-être là la force du drame ou du happy end : ouvrir le mystère à son point de tension maximal. L'ouvrir tellement que c'est tout le cerveau de celui qui regarde qui s'y trouve aspiré. Le mystère, d'une certaine façon, en s'ouvrant ouvre aussi une fracture dans le cerveau. Une fracture tellement fondamentale, tellement douloureuse, tellement profonde - une fracture qui met en jeu tellement de soi -, que, oui, on pleure. Ainsi, j'ai pleuré à la fin de "Vive l'amour !", qui est sans doute une des plus belles fins qui m'ait été données de voir. Avec un des plus beaux plans, un des plus délirants chagrins qui ait jamais été portés sur pellicule. Un chagrin intolérable. Un chagrin qui ne devrait pas exister. Un chagrin qui accuse chacun de ne pas l'être - et de son empêchement. De ne pas faire en sorte, de n'être pas tout-puissant de sorte, qu'il s'arrête. Qu'il n'advienne pas. Qu'il n'arrive pas, avant même qu'il n'arrive. Le pouvoir du chagrin ou le pouvoir du drame, c'est celui-là : celui de l'impuissance du regard. Celui de l'affirmation crue, à vif, de la pornographie de tout regard. "Qui êtes-vous pour vous permettre cette impudence ? De qui vous autorisez-vous pour voir ?", voilà ce que disent les images du drame. Elles dressent un acte d'accusation à l'égard des regardeurs. Mais cet acte d'accusation est aussi un acte d'absolution. Et la grandeur du drame est à l'échelle de cette absolution. Plus le drame est intense, plus le pardon doit être profond. Dans "Vive l'amour !", le drame est si total, que l'absolution l'est aussi. Et alors on pleure. On pleure deux fois plus. A chaudes larmes. On voudrait être mort.

29 mars 2003
par Maggielover


Chambre avec vues

Oeuvre de jeunesse de TSAI, où s'esquissent déjà tous ses futurs thèmes développés et - surtout - son style unique. Austère, simpliste où simplement ultra-réaliste, les plans s'attardent longuement sur une femme en pleurs, des pièces vides, bref la solitude. Rebutants ou auteurisants, ses futurs films seront peut-être mieux équilibrés, les silences plus parlants. Simple exercice, cette belle étude force le respect, mais reste encore trop brouillon pour pleinement toucher. Reste la sincérité de son réalisateur, le courage de faire du cinéma dans les difficiles conditions d'un pays autrement plus austère à l'art & l'essai dans le milieu cinématographique. Un réalisateur à suivre, assurément; quant à l'aimer, chacun son style !

20 septembre 2005
par Bastian Meiresonne


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